
Pour vous qu’est ce que la santé mentale ?
Pour moi c’était la cousine éloignée de la santé physique : il me semblait facile de penser à aller voir un médecin. De prendre un traitement dès que quelque chose n’allait pas dans mon corps. J’avalais mes comprimés et je passais à autre chose …. si rien ne changeait je me disais alors qu’il fallait apprendre à vivre avec.
Et puis j’ai eu un enfant… et les milles débordements d’émotions qui vont avec. C’était rapide, intense. Je me suis perdue dans l’immensité et la gravité de mes pensées. Heureusement mon entourage et des professionnels m’ont aidé bien avant d’arriver à des difficultés que de nombreuses jeunes mamans affrontent chaque jour.
Mais avec cet accompagnement est venu un vrai bouleversement : la réalisation de l’interconnexion et dépendance des santés mentale et physique.
J’avais tout bien fait pour mon corps (mon périnée me remercie !), pour l’accueil de mon bébé et pour mon couple mais je n’avais pas pensé à prendre soin de ma tête. Ou en tout cas, je n’avais pas anticipé les bouleversements à venir.
Et à postériori, ce n’est pas faute des avertissements de mon corps dès ma grossesse. Mais au moment où j’ai commencé à prendre soin de mon mental, mon corps à suivi. Que ce soit en terme de symptômes ou l’acceptation de nouveaux traitements pour gagner encore plus de confort.
Une journée mondiale pour parler santé mentale
Alors une journée comme celle de la Journée mondiale de la santé mentale, je trouve que c’est un excellent moyen de diffuser un message. Ce n’est pas qu’une date sur un calendrier.
C’est une invitation. Le moment pour poser un nouveau regard sur ce qu’on traverse. À reconnaître que nous avons tous, à un moment ou un autre, besoin d’aide, d’écoute, ou simplement d’un temps pour respirer. Je l’ai appris d’une façon inattendue mais prendre soin de son psychique, ce n’est pas un luxe. Ce n’est pas une faiblesse non plus. C’est un acte de courage.
Parce qu’il faut du courage pour dire « je ne vais pas bien ». Et il faut encore plus de rigueur pour prendre soin de sa tête avant de traverser ses limites.
Faire attention à son bien-être est tout aussi important que prendre soin de son physique , de son alimentation ou de son sommeil.
Mon point de vue de praticienne en hypnose sur la santé mentale
Chaque séance que je vis en tant que praticienne me le rappelle : il n’y a pas de honte ou de jugement à avoir. On peut se sentir perdu, anxieux, en colère ou triste. Ce sont des émotions profondément humaines. Ce sont des ondes qui nous renseignent sur nos nos limites, nos envies, nos rêves,
Et, parfois, la meilleure chose qu’on puisse faire pour soi, c’est d’apprendre à écouter cette part de nous qui veut juste plus de confort.
L’hypnose, pour moi, est un reboot de nos croyances. Une rencontre avec notre moi émotionnel, un peu comme si on rencontrait nos propres personnages du film Vice-versa.
On fait de la place pour chacun d’entre eux sur la console de notre fonctionnement pour un résultat plus équilibré, un réalignement du corps et de la tête.
Car parfois, cette parenthèse de 45 minutes, nous permet de résoudre des problématiques physiques ou de comportement ancrées depuis longtemps.
Je suis foncièrement heureuse aujourd’hui de pouvoir apporter ma pièce à l’édifice. C’est une fierté de pouvoir prendre part à votre cheminement dans la prise en charge de votre santé mentale. Cela est d’autant plus vrai pour les adolescents, un public dont je me sens proche et qui souffre de plein fouet de nombreuses difficultés.
Seule ou accompagnée, il est l’heure du soin de soi :
Mais peu importe le moyen que vous choisirez : parler à un proche, regarder votre film doudou préféré, marcher, écrire, consulter, méditer, l’essentiel est d’investir en vous.
Et puis, si le cœur vous en dit, je suis à votre disposition pour en parler ensemble. On peut ensemble poser des mots sur des souffrances. Je peux réaliser une séance personnalisée en cabinet à Brétigny ou en visio. Et pour un accompagnement plus discret, je vous propose des audios à écouter selon votre besoin.
Alors en ce 10 octobre, je vous propose une simple question : quel est votre prochain geste pour honorer votre mental ?