Chaque année, le Batman Day rend hommage au Chevalier Noir. Mais derrière la cape et les gadgets, Batman est avant tout une histoire de peur : celle d’un petit garçon qui a perdu ses parents et qui a grandi avec une phobie des chauves-souris.
Plutôt que de fuir ses peurs, il a choisi de les affronter, voire d’en faire son identité. Mais devons-nous tous devenir des super-héros pour avancer ? L’hypnose nous invite à explorer un autre chemin : apprivoiser nos peurs, les transformer parfois, ou simplement apprendre à vivre avec elles.
La peur fondatrice de Batman
L’histoire de Batman commence par une tragédie et une peur viscérale des chauves-souris. Des années plus tard, Bruce Wayne décide d’endosser cette image effrayante pour inspirer la crainte à ses ennemis.
Il a choisi de transformer sa peur en force, mais ce n’est qu’un exemple parmi d’autres. Ce chemin-là n’est ni le seul ni le meilleur : il est simplement le sien.
Nos peurs à nous : un langage de l’inconscient
Tous sommes tous traversés par la peur. Chacun à différents moments de nos vies ou des niveaux d’intensités différents. Nos propres peurs n’ont pas besoin d’être spectaculaires pour être importantes.
Elles se traduisent parfois par la boule au ventre avant un examen, la peur de parler en public ou l’angoisse face à certaines situations ou objets du quotidien.
Comme pour les symptômes d’anxiété de façon générale, ces signaux ne sont pas là pour nous détruire. Ils expriment une protection, parfois exagérée, de notre inconscient. Et alors lorsque l’on sent que notre quotidien en est perturbé, on souhaite agir pour retrouver l’équilibre.
L’hypnose : un espace pour regarder autrement
En hypnose, on ne cherche pas forcément à « éradiquer » la peur.
- Parfois, elle se transforme en ressource, comme pour Batman.
- Parfois, elle s’apaise simplement, en perdant son excès d’intensité.
- Et parfois, elle reste là, mais on apprend à vivre avec, à la regarder autrement, sans qu’elle prenne toute la place.
L’essentiel n’est pas d’être plus fort, mais d’être plus en paix. Car nous n’avons pas tous vocation à endosser une cape et à transformer nos peurs en super-pouvoirs.
Parfois, être son propre héros, c’est simplement se donner le droit de nous étudier. Accepter la peur et le message qu’elle souhaite nous faire passer. On peut avancer à son rythme, seul ou accompagné de thérapeutes adaptés pour nuancer nos mécanismes sans pression.
C’est dans cet espace que je trouve l’hypnose être précieuse : en offrant une rencontre avec soi-même, avec sa part d’ombre comme avec sa part de lumière.
Conclusion
Batman nous inspire par sa capacité à transformer ses blessures en puissance. Mais il nous rappelle aussi qu’il existe mille façons d’apprivoiser ses peurs.
L’hypnose n’impose pas de devenir un super-héros : elle propose de trouver sa propre voie, que ce soit la transformation ou simplement l’acceptation.
Et vous, de quelles peurs souhaitez-vous parler ?
Sources
- Illustration, Fabien Kapala
