« Ah non, je ne peux pas, je ne sais pas dessiner moi ! », c’est ce que j’ai entendu lors d’une Happy Hour à la Boutique 17 mai. Cet endroit réuni avec brio créateurs locaux et ateliers.
J’ai entendu cela après avoir proposé à une gentille dame de prendre ma place. Je venais de terminer un atelier d’initiation à la pyrogravure organisé par Juline.
L’exercice pouvait pourtant se restreindre au plus simple : il s’agissait de tracer des points et des traits. Les matériaux étaient ludiques, il fallait jouer un peu avec le stylo chauffant et le bois.
Et pourtant, cette personne, bien qu’intéressée et curieuse, s’est immédiatement auto-censurée.
Notre créativité est limité dans un monde de performance
Cette phrase, anodine en apparence, m’a touchée.
Parce qu’elle est représentative de ce que j’entends, le plus souvent autour de personnes qui exercent leur créativité. Des mots prononcés par des amis, collègues, famille, clients.
Cette petite voix qui nous dit : « ce n’est pas pour moi », « je ne suis pas doué·e », « je ne sais pas faire », « je vais me ridiculiser ».
Une voix qui n’est pas méchante, mais qui finit par resserrer notre champ d’action, jusqu’à nous faire croire qu’il vaut mieux ne rien tenter plutôt que d’échouer.
Et cela me frustre souvent car nous avons tous été créatifs. Quand nous étions enfants, il suffisait d’un crayon, d’un carton ou d’un peu d’imagination pour transformer la réalité.
Nous inventions des mondes, des histoires, des personnages.
Puis, au fil des années, la performance, le jugement ou la peur du regard des autres sont venus se glisser dans le décor. Le quotidien est devenu notre premier utilisateur de notre créativité, exigeant de nous des efforts permanents pour trouver comment nous habiller, rédiger le bon mail, ou encore comment accommoder les restes du frigo en fin de semaine.
On se met naturellement à penser que la créativité est réservée aux artistes, aux « vrais ». Alors qu’en réalité, vous l’avez compris, elle est présente mais plus aussi souvent pour des moments de joie.
C’est en repensant à cette scène, et à toutes les personnes qui se sentent “non créatives”, que j’ai eu envie d’agir.
De là est née l’idée d’un atelier autour de la créativité, en collaboration avec la superbe boutique 17 mai à Brétigny-sur-Orge, un lieu où la douceur et la curiosité se rencontrent naturellement.
Pourquoi un atelier sur la créativité (et pourquoi avec de l’hypnose) ?
Parce que la créativité n’est pas une compétence réservée à quelques-uns, c’est une capacité naturelle qu’on peut réveiller. Mais pour y accéder, il faut parfois apaiser le mental et surtout, modifier nos croyances limitantes !
Mon rôle ? Négocier avec cette partie de nous qui veut tout bien faire, qui compare, qui cherche à contrôler, et qui finit par bloquer toute spontanéité.
Car l’hypnose permet justement d’ouvrir une porte différente : celle de l’imagination, du lâcher-prise et de la curiosité.
Elle invite à retrouver cette légèreté enfantine qui permet d’explorer sans peur du résultat.
En combinant des activités ludiques et une séance douce d’hypnose, l’objectif est de raviver cette flamme créative qu’on a tous en nous.
C’est un moment pour respirer, pour souffler, pour oser un trait un peu bancal sans se dire qu’il est raté.
C’est une bulle où on ne cherche pas la perfection, mais la présence à soi. Et si cela nourrit votre confiance en vous, alors tout est parfait !
Au programme
• Un espace d’1h30 pour se recentrer, créer sans pression et simplement s’amuser.
• Des activités simples et accessibles qui réveillent l’inspiration, même si vous n’avez pas touché un pinceau depuis l’école primaire.
• Une séance d’hypnose bienveillante pour rencontrer cette part de nous qui avait mille idées par minute quand on était petit·e.
• Et bien sûr, des clés concrètes pour faire entrer un peu plus de créativité dans son quotidien.
Vous repartirez avec un nouvel élan, plus d’énergie et, surtout, une belle envie d’explorer ce que tu croyais ne pas savoir faire. Et si tu es un·e artiste amateur·rice ou professionnel·le, et que tu n’es jamais satisfaite des résultats ou que tu est face à cette fameuse « page blanche », tu es aussi concernée.
Infos pratiques
- Tous les niveaux sont les bienvenus : ici, aucune censure, aucun jugement, juste le plaisir d’essayer.
- Atelier accessible à partir de 14 ans (avec accord parental pour les mineurs).
- Accès limité à 5 personnes par date
- Tarif : 30€ par personne.
- L’atelier est proposé en exclusivité pour deux dates seulement, à la Boutique 17 mai (18 rue de la Paix Brétigny-sur-Orge) : samedi 25 octobre (14h30-16h) et mardi 28 octobre (19h30-21h).
- Parking gratuit pendant 2h à proximité.
Pourquoi participer ?
Parce qu’il y a quelque chose de profondément libérateur à se reconnecter à sa créativité.
Parce que c’est un moment pour soi, un moment pour ralentir, se recentrer, se surprendre.
Et peut-être aussi pour redécouvrir le plaisir simple de faire.
Alors venez tenter l’expérience.
Offrez-vous une parenthèse pour jouer, rire, créer, respirer.
Et qui sait, peut-être qu’à la prochaine Happy Hour, vous serez celle ou celui qui dira :
« Ah oui, j’ai tout le potentiel qu’il faut pour essayer et me faire plaisir ! »
Inscription sur mon site : https://alexiamaximin.fr/rendez-vous/
